La newsletter du 26 mai 2025 : et si la paix était déja là ?

Bonjour

On pense souvent que la paix intérieure, ce sera pour plus tard.
Quand on aura coché toutes les cases, quand il y aura moins de pression, moins de rendez-vous, moins de bruit autour.

Tu te dis peut-être, toi aussi :

“Je soufflerai après cette période.”
“Je me poserai quand j’aurai réglé ça.”
“Je serai en paix quand tout sera plus simple.”

 

Et si c’était l’inverse ?

Et si la paix ne venait pas après que tout se calme…
… mais quand toi tu choisis de revenir à l’intérieur, là, maintenant ?

 

La paix ne dépend pas de ce qui nous entoure

 

Dans Comment transformer votre vie, de Guéshé Kelsang cette phrase m’a arrêtée :

“Si notre esprit est paisible, nous serons heureux, même si notre environnement est difficile.”

Et j’ai compris que j’attendais le calme comme une récompense.

Alors que la paix, parfois, commence en plein cœur du désordre.

Elle ne demande pas qu’on règle tout.
Elle demande juste… qu’on revienne en soi.

 

Concrètement ?

Pas besoin d’une retraite ni d’un week-end off.

Un simple moment de pause peut suffire :

– Fermer les yeux 30 secondes
– Poser une main sur le cœur
– Sentir sa respiration
– Et se dire doucement :
“Je suis là. Et c’est déjà beaucoup.”

 

Ce n’est pas magique.
Mais ça crée une ouverture.
Un peu d’espace dans la journée. Un peu de tendresse.

 

Le massage : un retour à soi… sans le dire

 

Dans mes formations, on ne parle pas forcément de spiritualité.

Et pourtant, je le vois.
Quand une stagiaire pose ses mains pour la première fois, elle se relie.
Elle se pose. Elle ralentit.
Et elle découvre qu’elle peut donner sans s’épuiser.

 

Ce n’est pas un miracle.

C’est juste qu’en revenant au corps, à la respiration, à la présence,
elle touche une autre qualité d’elle-même.

Un calme. Un ancrage. Une douceur.

 

Et souvent, sans même le formuler, elle repart avec plus de paix qu’elle n’en avait en arrivant.

 

C’est ça que j’aime transmettre :
Pas seulement des gestes techniques.
Mais une posture intérieure, que l’on peut ensuite retrouver dans sa vie quotidienne.

 

Et si tu ne masses pas ? Tu peux vivre cela autrement.

 

Tu n’as pas besoin de t’allonger sur un tapis ou de faire une heure de méditation.

La paix peut se vivre dans un instant tout simple.

 

Par exemple :

– en buvant un thé en silence
– en posant les mains sur ton ventre pour respirer profondément
– en regardant un arbre, une flamme, une photo…
– ou en t’approchant d’un lieu qui t’ancre.

 

Moi, j’ai créé un petit autel dans mon bureau.
Un coin discret, avec quelques objets symboliques.
Je n’y passe pas des heures. Mais dès que je m’en approche…
je ralentis. Je respire. Je me sens reliée.
C’est mon refuge. Ma frontière douce.

Et toi ? As-tu ce lieu-refuge, même minuscule, où revenir à toi ?
Un coin de table. Une bougie. Une chanson douce. Une intention.

 

Ce n’est pas l’espace qui compte. C’est l’attention qu’on y dépose.

 

FOCUS – Ce que dit aussi le corps

 

Quand tu t’accordes 5 minutes de vraie présence :

 

– ton système nerveux passe en mode repos et régénération
– tes pensées ralentissent,
– ton cœur retrouve un rythme plus doux.

 

Tu ne changes pas ce qui t’entoure.

Mais tu retrouves ta capacité à y répondre autrement.
Et ça… ça change tout

 

Si cette lettre t’a fait du bien, envoie-la à quelqu’un à qui tu veux du bien.

 

À très bientôt,

Marie

 

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Marie